Voici la style de la Mante Religieuse. Une école proche de la notre. A voir la fluidité et les libertés que cela offre.
PS : Je vous invite à venir à la pratique sur les Quais les jeudis 19h30-20h30.
“Je suis allé à la montagne avec quelques étudiants”, poursuit Yu. «Nous avons attrapé des mantis et nous les avons mis dans une grosse moustiquaire, à un moment donné, nous avions une centaine de mantes, je me servais d’une paille pour jouer avec eux et regarder leurs mouvements, quand je les ai touchés, ils ont bloqué ou attaqué De tous ces mouvements, j’ai fait toutes sortes de combinaisons et j’ai allongé ma forme.
Yu a emmené sa création au stade de la compétition où il a été bien reçu. Il a demandé à d’autres maîtres pour des opinions et a fait des modifications basées sur leurs conseils sages. «Ces mauvaises parties n’étaient pas mauvaises parce que la mante était mauvaise, elles étaient mauvaises parce que je ne pouvais pas interpréter correctement les mouvements de la mante, alors je suis retourné, j’ai travaillé dessus, puis je les ai remis. les maîtres qui ont critiqué les mouvements avant les ont revus et approuvés.La forme n’est pas Seven Star ou Plum Flower, c’est unique. “
Tout comme Bodhidharma, Yu a vécu comme un ermite martial pendant neuf ans. Pendant ce temps, il étudie le bouddhisme et le yoga et s’intéresse aux Six Harmonies. Au-delà d’être la troisième grande école de mante, liuhe bafa (six harmonies, huit méthodes) est un ancêtre des arts martiaux chinois. Tous les styles anciens ont eu beaucoup de temps pour évoluer, alors avec liuhe bafa, il y a beaucoup de versions différentes. Certains sont même contradictoires. Étant chrétien, Yu ne croyait pas à critiquer les autres. Cela a été renforcé par son professeur, également chrétien, surtout en regardant d’autres styles. “Mon professeur avait des compétences en doigts de fer”, se souvient Yu. “S’il attrapait un de ses étudiants qui parlait mal de la forme de quelqu’un d’autre, il nous piquerait et nous serions meurtris.” Avec cette perspective, Yu a appris à simplement observer, absorber ce qui était utile, et ne pas être attaché à la lignée ou à tout cadre traditionnel. Au lieu de cela, il a pris ce qui a fonctionné et forgé sa propre pratique.
Yu étudia intensément les différentes interprétations de Six Harmonies, en prenant le meilleur de chacune d’elles, et le combina avec quelques éléments du taiji de Chen. À la fin, il est venu avec quelque chose de nouveau qui n’était plus vraiment liuhe bafa. Il l’appelle yuhui daofa (méthode de la règle universelle). “Certaines formes ont été créées pendant la période de la révolution”, explique Yu. “Maintenant, tout ce qui est fait est considéré comme mauvais, Yuhui daofa signifie qu’il est éternel, c’est une vraie méthode.” Yu n’enseigne pas vraiment ou ne démontre pas cette nouvelle forme. C’est vraiment juste pour sa pratique privée personnelle.
